• Roman policier : Chien de faïence  de   Camilleri AndreaVous avez fatalement suivi mon coup de foudre pour Camilleri, et vous avez donc lu La forme de l’eau, premier volume des aventures de Montalbano, le commissaire de Vigata.
    Aujourd’hui, comme moi, vous êtes complètement accro à Salvo, qui a mis au placard d’un coup tous les piètres flicards dont vous suiviez avec une attention variable les tribulations souvent trop similaires d’un tome à l’autre.


    Out Adamsberg le rêveur, Maigret le ringard, Wallander le dépressif, Erlandur l’énigmatique et bienvenue dans l’univers solaire, gastronomique et jouisseur de Salvo Montalbano !…
    Dans le deuxième volet mettant en scène son commissaire, Camilleri nous entraine bien loin du quotidien de Montalbano. Grâce à la reddition étrange d’un truand de la mafia, Salvo met à jour une énorme cache d’armes dans une grotte des montagnes, mais également un couple d’amoureux refroidis depuis la seconde guerre mondiale. Comme pour veiller sur leur sommeil, un chien de berger en faïence est allongé auprès d’eux.


    Quel est le rapport entre une planque de la mafia et cette macabre découverte ? Qui peut être assez givré pour avoir monté cette funeste mise en scène ? Il faudra au commissaire rassembler tout son talent et sa rouerie pour survivre à ces conversations avec des papis et des mamies, à l’affection que lui portent toutes les femmes de sa vie, aux griffes de la mafia et à l’incompétence constante de ses propres collaborateurs !


    Impressionnée je suis par la richesse des scénarii de l’auteur, qui pourrait se conformer à des histoires de mafia, facilité possible dans cette Sicile gangrenée par le mal ! Mais si la mafia est constamment présente et fait vraiment partie des meubles, Camilleri nous rappelle qu’en parallèle, les gens continuent à commettre des crimes par amour, vénalité, jalousie, vengeance et tout un tas d’autres raisons

     


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